LA PÊCHE EN BATEAU
Réglementation :
Plusieurs types de pêches embarquées existent .
La pêche en dérive :
Qui dit pêche en bateau non ancré dit dérive. Que cette dernière soit le résultat du vent, du courant voir des deux cumulés une bonne gestion de cette dernière c’est l’assurance de pêcher de manière optimale.
Poissons recherchés :
Tous les poissons carnassiers, prédateurs ( Bars, maigres, lieus, vieilles …)
IL EXISTE PLUSIEURS MÉTHODES D’ANIMATIONS
Document Pêche Plaisance FNPP : http://fnppsf.fr/peche-plaisance/ppn26la-peche-en-derive.pdf
La pêche à soutenir :
Ce terme désigne une pêche aux appâts naturels, depuis un bateau ancré.
Poissons recherchés :
La pêche à soutenir est une technique très efficace sur bon nombre d’espèces. En ce qui nous concerne, ce sont les « Sparidés » et plus particulièrement la dorade grise que nous rechercherons avec cette pratique. (Même si nous allons également toucher des poissons se tenant près du fond : tacauds, raies, roussettes, chinchards, maquereaux voire des congres.)
Attention la raie « BRUNETTE » est une espèce protégée et doit être immédiatement remise à l’eau !
LE MATERIEL :
Canne à buscles interchangeables de 2 (voire 3 ) puissances différentes, en général env. 60-80/100g, 80-120g /150g, 150/200g ou plus …
Ces cannes dites canne bateau à buscles (scions en fibre de verre sensibles, de couleurs différentes correspondant à différentes puissances et comportant de nombreux anneaux). Elles ont des longueurs allant de 2.40m à 2.70m / 3m et puissantes pour soutenir un lest important entre 50 et 200g, ce qui sera suffisant dans la plupart des situations pour maîtriser des poissons vivaces parfois de plusieurs kilos. Optez de préférence pour un modèle à emmanchement à plusieurs brins et à buscles interchangeables .
LE MOULINET.
Un 3500/4000 à frein avant est un bon compromis, d’autant que c’est le type de moulinet que vous avez probablement dans votre panoplie. L’idéal est que vous ayez une bobine de rechange qui peut vous permettre de les équiper d’un bon nylon de 30 et 35/100 . Les avançons seront en fluorocarbone de 25-28/100.
DIFFÉRENTS MONTAGES POSSIBLES:
Montage en dérivation avec plomb terminal : Avec un ou plusieurs avançons de fluorocarbon (Le diamètre sera adapté en fonction )
Montage coulissant avec « Anti-Angle »: Ligne directe de 28 à 35/100èmes, trainard de 5 à 10/100èmes inférieures à la ligne principale .
** Ce montage a comme avantage que le poisson sent moins de résistance à la touche, le fil coulissant librement dans le tube anti-angle qui supporte le plomb !
Montage « trainard »:
Le trainard peut être monté sur le bas de ligne avec des perles percées, des perles clipsables ou des émerillons/perles pivotants, les trois étant positionnés sur le bas de ligne soit avec des microperles collées, soit avec des « stop float silicone » permettant un positionnement règlable en hauteur… (Certains font un nœud d’arrêt de part et d’autre, je trouve que ça fragilise le bas de ligne) Il va de soi que tous ces systèmes doivent être le plus discrets possible !
LES APPÂTS :
La dorade grise bien que gourmande est une dame méfiante, difficile et chipoteuse qui aime les esches fraîches et bien présentées !
L’encornet : C’est l’appât le plus régulier en résultats. Il peut être utilisé entier (chippiron) lorsqu’il est très petit ( moins de 5 cm) ou bien en lanières très fines ou découpées en triangle de même dimension, elles sont « tricotées » sur l’hameçon de façon à travailler dans le courant.
La coque : Elle peut être utilisée fraîche, mi-cuite ou salée dans la version mi-cuite ou salées, cette formule a l’avantage que l’appât tienne mieux à l’hameçon.
La sardine : Cette un très bons appâts, mais qui possède l’inconvénient de mal tenir à l’hameçon. Utiliser les parties les plus fermes (queue) ou bien salée au préalable.
Le maquereau : Tiens bien à l’hameçon. Prélever de fines lanières( gueulins) dans le ventre et la queue et les escher de la même façon que l’encornet.
La pêche à la traine
La pêche à la traîne est une technique qui consiste à laisser traîner un appât, leurre ou vif, derrière un bateau en mouvement, à une vitesse lente aux alentours de 3 à 5 nœuds.
La traîne légère peut s’effectuer avec un simple rouleau, en tenant la ligne à la main avec des gants. Plus généralement, elle se pratique à l’aide de cannes monobrin ou à deux brins, en fibre de verre ou en carbone, dotées d’anneaux en céramique ou à poulie.
Elles mesurent entre 40 et 50 m et sont composées d’une tresse solide, d’un bas de ligne muni de plumes ou de différents types de leurres , lançons, poissons nageurs montés sur un bas de ligne et d’un plomb lourd servant de lest dont le poids est fonction de la profondeur. On trouve de nombreux modèles qui conviennent pour la pêche à la traîne dans les magasins spécialisés :
– Les modèles avec plomb ou paravane sont celles qui descendent le mieux et particulièrement indiqués pour la pêche du lieu.
– Les lignes de type « Criminelle » composées de plusieurs dizaines de plombs montés en série. Elles ont l’avantage de passer partout sans accrocher.
Le bas de ligne sera composé de plumes blanches, rouges ou jaunes, de lançons ou de leurres souples filiformes type anguillons, lançon ou équilles. Optez pour un diamètre suffisant, 70/100 au minimum et d’hameçons de taille 2/0 et supérieure.
Une plombée de 200 g minimum sera nécessaire pour atteindre la proximité du fond.
La pêche en plongée en apnée:
La pêche sous-marine ou pêche en plongée, aussi appelée chasse sous-marine est une forme de pêche réalisée en plongée, qui consiste à capturer sous l’eau certains poissons et mollusques .
La pratique fait l’objet de réglementations plus ou moins strictes pouvant aller jusqu’à l’interdiction. Cette pêche est typiquement pratiquée en apnée (en retenant sa respiration), en bord de mer et jusqu’à des profondeurs de 30 mètres, avec une arbalète à élastique et un équipement de plongée (masque, tuba, palmes…)
Sa pratique est donc soumise aux contraintes spécifiques à la plongée libre et met en œuvre différentes techniques propres à cette dernière.
Réglementation :